Le Cameroun fait partie des pays les plus vulnérables aux effets du changement climatiques qui se manifestent particulièrement au travers d’une sécheresse galopante, des inondations de plus en plus régulières et un dysfonctionnement du climat. Au regard de ces aléas, le pays a développé un Plan National d’Adaptation aux Changements Climatiques (PNACC). Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, les pays ont été invités à confirmer leurs intentions en ratifiant ledit accord tout en soumettant des Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Le Cameroun à cet effet, a soumis sa CDN auprès du Secrétariat de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) avec un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à hauteur de 32% à l’horizon 2035 dont 21% Conditionnée au financement
international et 11% inconditionnel suivi d’actions ponctuelles. Selon l’Article 4, Paragraphe 2 de l’Accord de Paris, « Chaque Partie établit, communique et actualise de manière successive les contributions déterminées au niveau national qu’elle prévoit de réaliser. Les Parties prennent également des mesures internes pour l’atténuation en vue de réaliser les objectifs desdites contributions », c’est dans ce cadre que le Cameroun soumettra dans les prochains jours, une CDN révisée avec un objectif de réduction de 35% à l’horizon 2030 dont 12% inconditionnelle et 23% conditionnel principalement dans les secteurs Energie, Agriculture, Forêts et Autres Affectations. Par ailleurs, le Cameroun est engagé dans le processus REDD+ et souhaite bénéficier des paiements basés sur les résultats au regard de l’article 6 de l’Accord de Paris.